jetrider a écrit:Un moteur essence a son rendement max à 90°.
Pas anormal donc de voir l'aiguille se ballader vers 90°
Les ventilos se mettent en route à 96°, le problème c'est plus cette jauge qui est male graduée et inquiète inutilement le conducteur en passant la moitié, chose à laquelle nous ne sommes pas habitués...
Absolument, un moteur essence a des températures qui peuvent faire peur, des échappements à rouge ( heureusement que le capot est fermé). Imaginons la température dans la chambre de combustion whoua , celle des gaz dans les soupapes, c'est dingue, en même temps le carburant qui est dilaté en sortie d'injecteurs à des températures negative,...
Mais le probleme reste le fluage, une déformation des alliages d'aluminium vers les 250 °C, même si le point d'ébullition avoisine les 700°C.
Le soucis est d'avoir des métaux résistants aux contraintes qu'on le demande un pistons legers en aluminium ou en acier, avec des traitements ou de la céramique, une course qui donne le couple, un diamètre ou alesage qui donne la puissance, des segments en acier, des culasse en alliage d'aluminium, des blocs dans un alliage différents...
La température idéale où toutes les pièces usinées rattrapagent les jeux est entre 80 et 110 °C, mais comme il y a 20° C, pas besoin d'être hyper précis, c'est la vitesse de fluctuation qu'il faut interpréter.